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Shanga de Moselle

3 mars 2008

Définition du Mala

Suite a la demande d'un de mes Amis Je mes en ligne la Définition du Mala Dans Le Bouddhisme:

Mandala (skt), Kyilkhor:
Figure symbolisant toutes les facettes d'un aspect de l'esprit. La place centrale (kyil) est occupée par une déité qui rassemble à elle seule toute les dimensions invoquées; son entourage (khor) en emontre les différents champs d'action avec plus ou moins de détails. Dans les représentations icnonographique, les mandalas se présentent comme une vue aérienne du palais de la déité entouré de trois enceintes: à l'extérieur, le cercle de feu dont la fonction est protectrice; un seconde cercle de dordjé indique l'indéstructibilité de l'esprit; le cercle intéreur, fait de pétales de lotus, symbolise sa pureté. Pour les aspects courroucés, le cercle des huits charniers est ajouté à l'extérieur.
Le terme de mandala est aussi utilisé pour évoquer le maître et son entourrage de disciples.

Mandala de l'univers:
Figure symbolique au centre de laquelle se siute le mont Mérou, entouré des quatre continents et des sous-continents. Son offrande abrégée (en sept points) ou détaillée (en trente-sept points) est une des pratiques préliminiaires extraordinaires.

L'univers: le Mandala

Selon la cosmologie bouddhiste tradiotionnelle, l’univers est effet composé d’une multiplicité de mondes qui s’organisent tous selon le même modèle, dont les principaux composant sont les suivants:

  • une base circulaire en or,
  • recouvert par un immense océan,
  • au milieu de l’océan, une montagne axiale, le Mont Mérou,
  • autour du Mont Mérou, quatre continents dotés de formes particulières.

Différentes sortes d’hommes vivent sur les quatre continents, tandis que le Mont Mérou et les cieux qui le surmontent sont peuplés de dieux de diverse catégories.

En fait un mandala est une offrande au Bouddha, de l’univers et de tous ce qu’il possède de beau et de bon. C’est ce que symbolise, malgré sa modestie apparente, le disque de métal et le riz. Chaque partie représente des éléments différents de l’offrande du monde:

  • la base de métal tient lieu de base d’or sur laquelle repose le mode;
  • le premier cercle de riz, maintenu par le premier anneau, symbolise les quatre continents ainsi que le Mont Mérou;
  • le deuxième cercle repésente les possessions d’un "monarque universel", regardées comme particulièrement précieuses et donc digne d’être offertes (la précieuse roue, le précieux joyau, la précieuse reine, le précieux général, le précieux ministre, le précieux éléphant et le précieux cheval);
  • le troisième cercle symbolise les déesses d’offrande qui se tiennent dans le ciel: déesses gracieuses, déessses des guirlandes, déesses des chants, déesses des danses, déesses des fleurs, déesses des encens, déesses des lumières, déesses des parfums; toutes forment un balet harmonieux;

un joyau couronne l’ensemble.

Le soleil, le lune, ainsi que toutes les possessions des dieux et de hommes sont implicitement présents.



Devant un autel dans un temple, on trouve très souvent un disque d’argent ou de cuivre, d’une vingtaine de centimètres de diamètre, servant à un empilement de riz maintenu par des anneaux superposés de plus en plus étroit. Ce petit assemblage, appelé mandala (dans un sens différent des peintures du même nom), symbolise l’univers.

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3 mars 2008

Cruauté sur animaux dans un abattoir français

L'enquêteur de l'association L214 a constaté ces graves défaillances lors des arrêts et reprises de la chaîne d'abattage des poulets et poules pondeuses qui sont tuées dans cet abattoir :

- Lorsque la chaîne d'abattage s'arrête, des oiseaux sont déjà engagés dans le système de tringlerie qui mène à la lame automatique, sorte de scie circulaire. Au redémarrage de la chaîne, des poulets se dégagent des tringles évitant ainsi le coupe-cou et arrivent de ce fait conscients dans le bac d'eau chaude avant plumaison.

- De même, lors de l'arrêt de la chaîne d'abattage, les oiseaux situés entre le bac d'étourdissement et la lame automatique ne sont pas saignés en urgence comme l'exige la réglementation mais attendent suspendus aux crochets, de sorte qu'ils ont repris conscience lorsqu'ils passent par le coupe-cou automatique au redémarrage de la chaîne. L'enquêteur a pu constater l'agonie des poules pondeuses en attente sur la chaîne ainsi que la reprise de conscience (clignement des paupières, comportement après saignée : les oiseaux se débattant à leurs crochets jusqu'à perdre conscience par saignement).

La SPA et L214 ont signalé ces graves défaillances aux Services vétérinaires du Bas-Rhin qui ont diligenté une inspection sur place mais ne souhaitent pas en communiquer les résultats aux deux associations.

« Ces manquements ont conduit non seulement à l'abattage d'animaux conscients, mais également à soumettre des oiseaux vivants aux opérations d'échaudage, ce qui constitue un acte de grave négligence et de cruauté envers des animaux. Il est absolument intolérable que des animaux d'élevage terminent leur vie dans de telles souffrances. Hélas, il est à craindre que des faits identiques se produisent dans d'autres abattoirs français puisque les mêmes matériels d'abattage y sont utilisés. La SPA et L214 demandent à ce que le ministère de l'Agriculture fasse un audit sur les méthodes de mise à mort des volailles et remédie le cas échéant à ces graves défaillances » conclut Caroline Lanty, Présidente de la SPA.

Source : SPA


3 mars 2008

Philosophie Bouddhiste

Tout d'abord

On peut affirmer que tous les êtres sensibles, qu'ils soient du monde végétal ou animal, sont régis par la Loi de la Causalité. Nous porterons plus particulièrement notre attention sur l'espèce humaine pour démontrer les effets de la Loi de la Causalité. Ainsi, les actions réalisées dans un but altruiste procurent à leur auteur de la joie, immédiatement ou plus tard; on les qualifie de bon karma. Les actions réalisées dans un but de faire du mal à autrui procurent à leur auteur de la souffrance, immédiatement ou plus tard; on les qualifie de mauvais karma.

Par exemple, nous portons secours à une personne en danger; une fois la situation de crise passée, cette personne nous exprime ses remerciements, et nous sommes heureux qu'elle soit saine et sauvée. Quoique nous n'attendions rien de cette personne, celle-ci se sent en dette envers nous, et quand l'occasion se présente elle ne manquera pas de nous prouver sa reconnaissance. Inversement, si nous portons atteinte aux autres, ceux-ci nous en voudront et nous nous sentons immédiatement menacés; si un jour l'occasion se présente, ils chercheront à se venger. Ainsi, une bonne action génère un bon karma, une mauvaise action un mauvais karma.

Il existe aussi des cas qui semblent pouvoir échapper à la Loi de la Causalité, mais en réalité il n'en est rien. Telles, par exemple, certaines actions que nous avons réalisées au cours de cette vie, dont les conséquences ne se sont pas encore concrétisées. Cela ne veut pas dire pour autant qu'elles ont été annulées; c'est tout simplement parce que notre corps physique a péri avant qu'elles ne se soient réalisées. Parfois, nous croyons subir les conséquences d'un acte que nous n'avons pas posé; en réalité, celui-ci l'a été depuis si longtemps que nous ne nous en souvenons plus.


Citation

" Même si mon corps et ma vie périssent et même si je devais les perdre à cause de la pratique du Dharma, puissé-je, malgré tout, pratiquer le Dharma " (Lama Tsong Kapa)


Et aussi

" N'attendons pas la vieillesse pour nous tourner vers le Bouddha. Les tombes de jeunes ne manquent pas dans les cimetières. "


3 mars 2008

L'ENFER SUR TERRE

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Petite video pour reflechir sur les consequances du port de manteaux de  fourrures (La cruauté humaine dans toute sa splendueur !!!), âme sensible s'abstenir de visionner cette vidéo.

http://www.fourrure-torture.com/fourrure-chine.html

Autre site, autre vidéo :

http://www.onevoice-ear.org/ressources/multimedia.html
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3 mars 2008

Offre de récompence pour information au sujet du XIe PANCHEN LAMA

RLYrmA4y_UcCMv1t_SP1k8L3WjkgMVQ8012CPour de plus amples information cliquer sur le liens ci dessous :
http://www.panchenlama.info/


Ainsi que ce site proposant de signer une petition demandant la libération du XIe Panchen Lama :

http://www.tashilhunpo.org/panchen.html

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3 mars 2008

Comment être utile aux mourants

Le plus important est de prendre soin de l'esprit du mourant. Il y a beaucoup d'autres personnes qui peuvent prendre soin du corps, mais nous pouvons prendre soin de l'esprit.

Par Lama Zopa Rinpoché

Pendant la maladie 

Donner l'inspiration à la personne afin qu'elle puisse penser aux autres avec bonté, amour et compassion, afin qu'elle souhaite que les autres soient heureux et libres de souffrance, est ce qu'il y a de mieux. Si une personne meurt avec la pensée d'être utile aux autres, alors son esprit est naturellement heureux et cela donne du sens à sa mort.

Suivant les capacités de la personne, on peut lui enseigner la méditation de « prendre et donner » [tib. Tong lèn, prendre les souffrances des autres sur soi et leur offrir son propre bonheur] ou celle de la bonté aimante (skt. Métta). Si la personne est d'une nature très compassionnée, si elle a un « esprit courageux », elle sera capable de faire tong lèn, de prendre la souffrance et d'offrir du bonheur. Si la personne peut faire tong lèn, c'est la meilleure façon de mourir puisque cela signifie mourir avec l'esprit d'Eveil, avec bodhicitta. Un de mes maîtres appelle cela « une mort indépendante ». Pour ceux qui ne peuvent concevoir qu'autrui est plus important que soi, alors il sera plus facile de souhaiter que les autres soient heureux et sans souffrances. Il est très important de connaître l'esprit de la personne. On peut alors enseigner en fonction de ses capacités : voyez sur le moment, utilisez votre propre sagesse et estimez la profondeur de la méthode que vous allez présenter. Le mieux serait de pouvoir donner au mourant une idée du processus de la mort selon les tantras : l'évolution de la dissolution des éléments, des sens, de la conscience, jusqu'à la conscience subtile. Quant aux personnes qui ont perdu leur capacité de compréhension, celles qui sont dans le coma ou atteintes de démence, il est peu probable qu'elles comprennent. Notre aide doit viser à ce qu'elles atteignent au moins une parfaite renaissance humaine. Tel doit être notre but, il n'est pas nécessaire que la personne croit au karma, mais qu'elle meurt dans un état d'esprit positif, de bonté aimante, de compassion ; c'est un don de valeur que nous pouvons lui faire. Notre but principal est que le corps physique soit soulagé afin de nous consacrer à l'esprit, afin de le tourner vers le positif, pour que la personne puisse au moins mourir sans colère, sans désir, etc. Vous devriez apprendre diverses méthodes qui puissent être bénéfiques pour l'esprit (notamment pour l'apaiser), dans le présent mais aussi dans l'avenir. Faites-vous une idée du niveau de méthode à offrir.

Si par exemple on visualise le Bouddha, dans son esprit ou extérieurement, ou si on observe la nature conventionnelle de l'esprit, sa clarté, d'autres pensées telles que la colère et l'attachement ne surgissent pas. Si l'on peut faire cela au moment de la mort, on ne renaîtra pas dans les royaumes inférieurs. Tout dépend de l'esprit de la personne. Suivant l'esprit de la personne, vous pouvez parler « d'être totalement éveillé », plutôt que de mentionner le terme sanskrit de « Bouddha ». Si c'est plus habile vous pouvez parler de Dieu, Dieu compatissant ou Dieu aimant ou l'Omniscient. Expliquez lui que son esprit, son cœur sont totalement purs ; que Le Pleinement Eveillé, Dieu est compatissant envers tous, y compris envers elle. Amenez-la à penser que son cœur plein d'amour est un avec Dieu ; que le royaume de Dieu est en nous ; cela libère les gens de la culpabilité, de la colère, de leurs pensées négatives.

Les initiations et les vœux ne protègent pas des royaumes inférieurs ; après avoir reçu des initiations ou pris des vœux, on crée simplement plus de karmas négatifs, pour une renaissance inférieure. Par contre les mantras, par exemple, aident la personne à atteindre une renaissance supérieure, une fois que son karma négatif est épuisé. Même si la personne ne souhaite pas entendre de mantra, une empreinte positive est déposée dans son esprit, et un jour ou l'autre, elle rencontrera la voie et aura la capacité de pratiquer les enseignements, d'éliminer les perturbations et d'atteindre l'Eveil. Même si ça la met en colère d'entendre des mantras, et qu'elle meurt en colère, c'est toujours mieux que de ne pas entendre de mantra et de demeurer paisible. De cette façon, pas à pas, le karma de la personne l'amène sur le sentier du mahayana et à l'Eveil.

Pendant le processus de la mort 

Si vous avez étudié le processus de la mort, vous pourrez reconnaître -pendant que la personne est réellement en train de mourir- les étapes que la conscience traverse, les éléments qui sont en train de se dissoudre, etc. Il est mieux que la famille ne pleure pas, puisque cela génère de l'attachement dans l'esprit du mourant. Il existe des sons qui aident la conscience au moment de la mort, des sons bénéfiques, des mantras, etc. En dehors de cela, il est mieux de rester silencieux, de ne pas faire de bruit. On devrait enseigner à la famille comment créer cette atmosphère. Il est possible de donner des médicaments contre la douleur afin d'aider la personne à pouvoir penser. Mais prescrire des médicaments pour soulager l'angoisse n'est pas bon. Etre sous calmant au moment de la mort empêche de purifier les karmas négatifs. L'angoisse devient profitable, si la personne peut en faire l'expérience. Il est difficile de faire la différence. Souvent les familles souhaitent que le patient reçoive des calmants mais c'est plutôt pour leur propre confort que pour celui du patient.

Au moment de la mort, invitez la sangha à chanter des mantras, d'une façon tonique à la manière des Chinois. Lorsqu'ils chantent ainsi, la personne ressent qu'il n'y a rien de plus important que le Bouddha Amitabha. Elle se sent protégée, soutenue et guidée. Chanter le nom des trente-cinq bouddhas est extrêmement puissant ; les gens peuvent venir chanter ensemble. On peut également chanter les mantras des cinq déités extrêmement puissantes utilisés dans Jangwa pour libérer les mourants et les morts, pour purifier les vivants et libérer les êtres des royaumes inférieurs. Donner du Souffle aux Infortunés est le texte à utiliser, il contient des mantras puissants. On peut placer un stoupa sur la poitrine ou la tête de la personne ou le lui faire tenir. Chaque fois qu'elle est en contact avec le stoupa, du karma négatif est purifié. Même si la conscience a déjà quitté le corps, il est encore bénéfique de toucher le corps avec un stoupa. C'est également bon pour les bébés ou pour les gens qui ne comprennent pas. On peut même dire aux non-bouddhistes que le stoupa est dédié à la paix, à la guérison ou la purification. La personne peut visualiser que le stoupa irradie de la lumière. Il est bon d'avoir toujours quelques stoupas à portée de main, pour la guérison ou pour dissiper les nuisances causées par des esprits.

Un papier sur lequel sont notés les dix grands mantras peut être placé sur le corps de la personne et la prière de dédicace récitée.

Lorsque la respiration a cessé 

La première chose que l'on peut faire lorsque la respiration a cessé est la pratique du Bouddha de Médecine (tib. Sanguyé Mènla), en groupe ou individuellement (même pour un animal), chanter les noms ainsi que les mantras. Le Bouddha de Médecine a promis que quiconque chanterait son mantra ou sa prière verrait tous ses souhaits et prières réalisés. Le pouvoir de la prière a été atteint par le Bouddha de Médecine, ce qui donne de la puissance au succès des prières. Un des dix pouvoirs est celui de la prière, donc priez comme si vous étiez l'agent du Bouddha de Médecine, de la part de celui qui vient de mourir. Ensuite vous pouvez pratiquer le transfert de la conscience vers la terre pure d'Amitabha (tib. Powa) ainsi qu'accomplir d'autres pratiques.

Vous pouvez lire « La Prière des Bonnes Actions » (Tib. Sang Chö), plus connue sous le nom de « Prière Royale ». Il est également bénéfique que les participants aux obsèques la lisent ensemble.

Vous pouvez réciter le mantra de Namgyèlma vingt-et-une fois, puis souffler sur de l'eau, sur des graines de sésame, du parfum ou du talc, et ensuite asperger ou saupoudrer le cadavre de cette substance bénite par le mantra. Le mantra de Namgyèlma est très puissant pour purifier ; il est mieux de réciter le long mantra, mais le court peut être utilisé.

Si on inscrit ce mantra sur un morceau de tissu ou de papier et qu'on le place au sommet d'une montagne ou d'un toit, où le vent souffle, quiconque entrant en contact avec ce vent reçoit des bénédictions et voit ses karmas négatifs purifiés. Circumambuler autour d'un stoupa qui contient ce mantra purifie tous les karmas de renaissance dans les enfers chauds. Au Tibet lorsque la respiration cesse, personne ne touche le corps avant qu'un lama du village ait accompli powa ; c'est important. Observez les signes indiquant que la conscience a quitté le corps (après powa, par exemple) : la goutte blanche, sous forme de pus ou d'eau quitte la narine, ou, pour une femme, du sang ou de l'eau s'écoule de la partie inférieure du corps. Tout d'abord, tirer les cheveux au centre du crâne vers l'arrière, afin que la conscience s'échappe par là. Des cheveux peuvent aussi tomber au niveau de l'arrière du crâne.

Se préparer à la mort au cours de la vie 

Sa Sainteté affirme qu'il est difficile de vraiment méditer au moment de la mort comme on l'a fait durant sa vie. Si au cours de sa vie on ne pouvait pas bien méditer, alors au moment de sa mort on ne pourra pas soutenir la concentration. L'essence est d'avoir accumulé des mérites et accompli des purifications quotidiennes en relation avec les êtres sensibles ; il faut avoir servi autrui avec un cœur sincère, de la bonté aimante et de la compassion. Il faut également avoir fait des offrandes au gourou, les Trois Joyaux.

La pratique du bon cœur durant la vie, c'est-à-dire bodhicitta, purifie tellement de karma négatif, même très lourd et empêche d'en créer plus. Le karma négatif fait que l'esprit connaît l'expérience de la peur de la mort. Bodhicitta arrête tout particulièrement les souffrances incommensurables, la souffrance des renaissances, qui est produite ultérieurement par ces actions négatives. On devrait vivre dans l'éthique, prendre les préceptes d'un maître spirituel ou devant les objets saints. Il est important d'intégrer dans votre vie les cinq pouvoirs et d'apprendre les cinq pouvoirs à pratiquer au moment de la mort. Ce sont des pratiques très spéciales pour atteindre l'Eveil rapidement. Elles incluent powa, le transfert de la conscience au moment de la mort, dans une terre pure. Dans la terre pure, on reçoit des enseignements du vajrayana qui permettent d'atteindre l'Eveil en une seule vie. L'efficacité de powa dépend de la façon dont on a pratiqué les cinq pouvoirs au moment de la mort. Ce qui dépend de la manière dont on a effectué les pratiques courantes au cours de sa vie. Le Lam Rim explique les quatre méthodes pour accumuler des mérites puissants et vastes. On devrait s'y appliquer dans la vie quotidienne, tout en menant les activités ordinaires, manger, dormir, marcher, etc, plutôt que d'accomplir ces actions par désir, sous l'emprise de l'attachement au samsara.

Les dix grands mantras

1. Om mani padmé houm (Tchènrézi)

2. Tayata om bhékandzé bhékandzé maha békhandzé ranza samoungaté soha (Bouddha de Médecine)

3. Om péma ounika bimalé houng phat (Bouddha Rinchèn Tsultor)

4. Om namo bhagawati sarva dukha te pari shadhani razaya tata gataya hadatay samyaksam buddhaya tayata om shoudhani shoudhani sarwa parpum bishoudhaya karma awarana bishoudhaniyay soha

5. Om dhroum soha/ om amrita ayour dandé soha

6. Namo ratna trayaya om kham khani kham khani rotsani rotsani trotani trotani trasani trasani pratihana pratihana sarwa karma param para nimay sarwa satva naynytsa soha (Bouddha Mitrukpa)

7. Om péma shawari pay nanaparishig naganana tayata sarwa birita hana hana bèndza narakya rakya soha nama tsapanam samyaksam bouddha katanam parishoudhay manasi abhay sita prati tita nam namo bagawatay amritayou yakshashya tathagatasya om sarwa tathagata shoudi ayour bishoudhani samhara samhara sarwa tathagata birab len prati sam haryou tsara tsara sarwa tathagata samaya bodhi bodhi bouddhaya bouddhaya bodhaya bodhaya mama sarwa papam alana bishoudhay bikata mala sarasouwatay bouddha hourou hourou soha

8. Nama nawa nawa tinam tathagata kam kamna déwa loukanam kotini youtashata saha sanam om bobo ri sarinisari mo ri kouri tsala wari soha

9. Namo bhagawati narwa narwa tinam samya sambudhay koti utah shara sanam nama sarwa ni bara na bikami nibodhi sataya om tourou tourou mama sarwa awarana bishudani sarwa tathagata ayour balani bipulani ramalay sarwa siddhi nama tita bhara bhara sarwa satam awalokini om sarwa ni barana bikama bini mama sarwa papam bishudani kourou soha

10. Om ah houm bèndza gourou péma siddhi houm (Gourou Rinpoché).

Prière de dédicace 

Puisse quiconque touche, porte autour de son cou (comme une amulette), entend, se souvient ou parle de ces mantras, ne jamais renaître dans les royaumes inférieurs, et renaître toujours au sein du mahayana en obtenant une forme de renaissance supérieure.

Puisse cette personne prendre l'ordination très jeune et être guidée parfaitement par des maîtres spirituels du mahayana, puisse son continuum mental ne faire qu'un avec les trois principes de la voie. Par la réalisation du stade de génération et d'accomplissement puisse cette personne atteindre le corps illusoire pur et l'esprit pur de la claire lumière de signification.

Puisse cette personne accomplir l'état d'union des sept étreintes pendant sa courte durée de vie de ces temps dégénérés ou renaître dans une terre pure, atteignant une forme de renaissance très spéciale dotée de toutes les conditions nécessaires pour pratiquer les tantras et puisse-t-elle accéder à l'éveil rapidement.

Que tous les êtres qui entendent, voient, touchent ou parlent de ces mantras soient libérés de tous les types d'obstacles et de problèmes causés par les esprits nuisibles.

Par le pouvoir de mon engagement dans les vastes pratiques des bodhisattvas et dans la pratique de la moralité pure, puissé-je rencontrer la doctrine du glorieux Lama Tsong Khapa par les deux étapes du yoga de la béatitude et de la vacuité.

Conseils de Tenzin : Il est approprié de plier les mantras, de les envelopper dans un tissu bleu et d'accrocher cette amulette au cou du mourant ou du défunt. Mais elle doit être retirée lorsque le patient reçoit des injections ou autre car cela créerait un obstacle aux médicaments. Il est également bien de placer l'amulette sur l'autel et de réciter les mantras pour la bénir avant de la donner au mourant.

Le court mantra de Namgyèlma : Om dhroum soha om amrita ayour dadesoha.

Prière de dédicace 

Puissent tous les êtres se trouvant dans l'endroit où le mantra de Namgyèlma est placé (par exemple dans la voiture, la maison, à l'hôpital, sur le corps etc.) ou tout être qui voit, touche, se souvient ou parle de l'endroit où se trouve le mantra, recevoir tous les bienfaits de ce mantra.

Puissent tous leurs karmas négatifs être purifiés, puissent-ils jouir d'une longue vie et ne jamais renaître dans les royaumes inférieurs.

Puissent ceux qui meurent, renaître immédiatement dans la terre pure de Bouddha Amithaba ou ne connaître que des renaissances humaines parfaites et atteindre l'éveil sublime. Par le simple fait de se trouver à cet endroit, d'avoir rencontré l'ami vertueux et de lui être dévoué, puissent-ils trouver la foi dans le refuge et le karma et être capable de réaliser bodhicitta immédiatement.

Lama Zopa Rinpoché

3 mars 2008

Quelque lien

3 mars 2008

Le discours sur les cinq façons de mettre fin à la colère

Ce jour-là, le Vénérable Sariputta dit aux moines : "Chers amis, aujourd’hui je voudrais vous faire partager les cinq méthodes pour mettre fin à la colère et à la haine. Je vous prie de m’écouter attentivement et de méditer sur ce que je vais vous dire."

Ainsi ai-je entendu dire le Bouddha, un jour qu’il demeurait au monastère d’Anathapindika, dans le parc Jeta, non loin de Sravasti. Ce jour-là, le Vénérable Sariputta dit aux moines :

"Chers amis, aujourd’hui je voudrais vous faire partager les cinq méthodes pour mettre fin à la colère et à la haine. Je vous prie de m’écouter attentivement et de méditer sur ce que je vais vous dire."

Les moines consentirent à l‘écouter attentivement.

"Quelles sont ces cinq méthodes pour mettre fin à la colère et à la haine ? demanda le Vénérable Sariputta.

"Voici la première méthode, chers amis :

"Si les actions d’une personne ne sont pas aimables mais que ses paroles le sont et qu’elle nous met en colère, parce que nous sommes sages, nous devrions savoir comment méditer pour mettre fin à notre irritation ou à notre colère.

"Chers amis, imaginons un moine qui pratique l’ascétisme et aime se vêtir d’une robe faite de morceaux de tissu. Un jour, il passe devant un dépotoir dégoûtant avec des excréments, de l’urine, du pus et d’autres saletés et il voit un morceau de tissu encore intact. De sa main gauche, il ramasse le tissu et de sa main droite, il l’étend. En voyant que le morceau de tissu n’est pas encore troué ni sali par les excréments, l‘urine, le pus et d’autres saletés, il le plie aussitôt, le garde et le rapporte chez lui pour le laver puis le coudre avec d’autres morceaux afin de faire une robe.

"Chers amis, de la même manière, quand une personne n’agit pas avec bonté mais prononce encore des paroles aimables, ne prêtons pas attention à ses actes. Par contre, pensons uniquement à ses paroles afin de pouvoir mettre fin à notre irritation ou à notre colère. Un sage devrait pratiquer ainsi.

"Ceci est la deuxième méthode, mes chers amis :

Si une personne ne dit pas de paroles aimables mais agit avec bonté, et qu’elle nous met en colère, comme nous sommes sages, nous devrions savoir comment méditer pour mettre fin à notre irritation ou à notre colère.

"Mes chers frères, disons que non loin du village se trouve un lac profond. Mais sa surface est couverte d’algues et d’herbes. A ce moment, une personne torturée par la faim, la soif et la chaleur s’approche du lac. Elle se déshabille, pose ses vêtements au bord du lac, plonge dans l’eau, écarte les algues et les herbes de ses deux bras, se désaltère et savoure la baignade.

"Chers amis, il en est ainsi quand quelqu’un ne dit pas de paroles aimables mais agit avec bonté. Ne prêtons pas attention à ses paroles mais soyons attentifs uniquement à ses actes aimables afin de mettre fin à notre colère. Un sage devrait pratiquer ainsi.

"Ceci est la troisième méthode, chers amis :

Si une personne n’agit ni ne parle gentiment mais a encore quelques pensées aimables et nous met en colère, comme nous avons une vision profonde, nous devrions chercher à méditer de façon à pouvoir mettre fin à notre colère.

"Chers amis, supposons qu’une personne qui se trouve à bout de force et qui souffre de la soif, de la pauvreté, de la chaleur et des afflictions, arrive à un carrefour où se trouve l’empreinte de pas d’un buffle dans lequel un peu d’eau de pluie stagne encore. La personne pense : "Comme il y a très peu d’eau dans cette empreinte de pas de buffle, si je prends l’eau avec ma main ou une feuille, je risque de la remuer et de la rendre trouble, boueuse et imbuvable. Dans ce cas, je ne pourrais pas me désaltérer, mettre fin à ma misère, à la chaleur et à mes afflictions". En se disant ‘Agenouille-toi, pose tes bras et tes genoux par terre et bois l’eau directement deta bouche’, cette personne se met immédiatement à genoux avec ses bras complètement sur le sol et boit en posant sa bouche juste sur le trou creusé par l’empreinte.

"Mes chers frères, de la même manière, quand une personne n’agit ni ne parle gentiment, mais a encore un peu d’amabilité dans ses pensées, ne prêtons pas attention à ses actions ou à ses paroles peu aimables, mais soyons attentifs par contre seulement à ses rares pensées aimables agin de pouvoir mettre fin à notre colère ou à notre haine. Un sage devrait pratiquer ainsi.

"Ceci est la quatrième méthode, chers amis :

Si une personne n’agit ni ne parle gentiment et que dans son coeur, il ne reste plus rien que l’on puisse appeler aimable, si nous sommes en colère et que nous sommes sages, nous devrions chercher à méditer de façon à pouvoir mettre fin à cette colère.

"Chers amis, supposons qu’une personne voyage loin et tombe malade le long du chemin. Le dernier village qu’elle a quitté depuis longtemps, et celui vers lequel elle se dirige, sont encore bien loin. Souffrant, épuisée, seule, elle tombe dans le désespoir en sachant qu’elle mourra sur le chemin. A ce moment-là, quelqu’un apparaît, la trouve dans cet état et lui porte secours immédiatement. Il la soutient de ses bras pour l’emmener au prochain village, prend soin d’elle, la soigne et lui fournit tous les aliments et les médicaments nécessaires. Grâce à son aide, la personne est sauvée. Si cette personne est sauvée, c’est grâce à l’amour et à la compassion de l’autre.

"De la même manière, chers amis, quand nous voyons quelqu’un qui n’agit ni ne parle avec bonté et qui n’a rien dans son coeur qui s’apparente à l’amabilité, nous devrions penser ceci :

"Une personne dont les actes, les paroles et les pensées ne sont pas aimables est une personne qui souffre beaucoup. Elle s’engage certainement dans un chemin extrêmement dangereux. Si elle ne rencontre pas d’ami, elle n’aura aucune chance de se transformer et d’aller dans la voie qui mène au bonheur." En pensant ainsi, nous pouvons ouvrir notre coeur à la compassion et à l’amour, mettre fin ànotre colère et aider l’autre personne. Un sage devrait pratiquer ainsi.

"Ceci est la cinquième méthode, chers amis :

Si quelqu’un agit et parle gentiment, s’il est également aimable dans ses pensées et que malgré cela, mous sommes en colère ou jaloux contre lui, comme nous sommes sages, nous devrions chercher à méditer de façon à pouvoir mettre fin à notre colère.

"Chers amis, supposons que, non loin d’un village, se trouve un beau lac. L’eau du lac est aussi limpide que douce. Le fond est profond et plat. Le bord est régulier et couvert d’herbes fraîches et les quatre côtés sont ombragés par des arbres luxuriants et verts. Une personne qui a soif, qui souffre des afflictions, de la chaleur et qui est couverte de sueur, arrive au lac. Elle se déshabille, pose ses vêtements au bord du lac, se plonge dans l’eau, se désaltère et savoure pleinement la baignade. Sa chaleur, sa soif et ses afflictions se dissipent. Il en est ainsi, chers amis, quand nous voyons quelqu’un qui agit, parle et pense gentiment. Nous devrions reconnaître cette amabilité reflétée dans les trois domaines, actions, paroles et pensées, sans laisser la colère ou la jalousie nous envahir. Si nous ne savons pas comment vivre heureux avec une personne aussi fraîche, nous ne vivons vraiment pas dans la sagesse.

"Mes chers frères, j’ai partagé avec vous les "Cinq méthodes pour mettre fin à la colère".

Après avoir entendu le Vénérable Sariputta, les moines furent heureux de recevoir ces enseignements et de les mettre en pratique.

Madhyama Agama 25

Extrait du site CML de Montréal, une communauté de pratique de Pleine Conscience dans la tradition du Vénérable Thich Nhat Hanh

3 mars 2008

Le Bouddha Maitreya

Maitreya_08

Dans le monde actuel il y a beaucoup de violence, de guerres, de massacres, l'apparition de nouvelles maladies, des famines et des tremblements de terre. Les problèmes mentaux et physiques sont en augmentation. Puisque tout vient de l'esprit, et que l'esprit est impur et accablé par tellement de désir, de haine et de jalousie, il y a grand besoin de développer l'amour-tendresse universel pour dissiper tous ces problèmes et pour apporter plus de paix et de bonheur au monde et à l'univers.      
 
Le Bouddha Maitreya est la représentation de l'amour de tous les Bouddhas.

Maitreya (l'amical, celui qui aime, Tibétain :Djampa, Pali : Metteya) est prophétisé par le Bouddha Shakyamuni comme le prochain Bouddha à apparaître dans notre système du monde. Il sera le dernier des cinq Bouddhas à gagner l'Illumination Suprême dans ce kalpa, ou aeon. Les sources du Theravada et du Mahayana s'accordent pour dire qu'actuellement il réside dans le devaloka (une sorte de monde céleste) de Tushita (Tibétain : Ganden) . Loin dans l'avenir, quand la vague d'enseignement initiée par Shakyamuni (le Bouddhisme) se sera éteinte, Maitreya descendra sur Terre et prendra sa dernière renaissance comme être humain. Il découvrira la voie de l'Illumination et proclamera le Dharma une fois de plus au profit des dieux et des hommes.  Maitri, amour, est lié à Matr (mère), et à mitra (ami). 
 

Maitreya est également un gardien, veillant sur le destin de la terre, jusqu'à ce qu'il émane comme incarnation suprême dans plusieurs milliers d'années. Cette protection implique d'apparaître avant l'heure en ce monde, pour veiller à ce que les êtres humains continuent d'évoluer dans la bonne direction. 

En prévision de cet événement, il est fréquemment représenté comme un Bouddha, et honoré en tant que tel. Nagarjuna, le fondateur de l'école Madhyamika (la "'Voie du Milieu"), décrit la dévotion à Maitreya comme une voie vers l'Illumination aisée, tournée vers les autres. Maitreya est également le sujet d'un hymne fervent à la fin du Visuddhi Magga de Buddhaghosha. 

Représentation de Maitreya

Maitreya tient dans sa main gauche un lotus sur lequel s'élève un stupa. Souvent, il tient également un dharmachakra d'or (roue du Dharma), ou un vase sacré (kalasha) rempli de nectar. Celui-ci symbolise le nectar du Dharma, qu'il versera un jour sur le monde. Le vase symbolise aussi qu'à la différence du Bouddha Shakyamuni qui est né dans la royauté (clan des Shakya), Maitreya sera un membre de la caste sacerdotale. 

Maitreya peut également avoir les mains faisant le mudra d'enseignement au niveau du coeur et tenant les tiges de deux fleurs de lotus, celles-ci soutiennent une roue, indiquant son rôle comme prochain Bouddha fondateur faisant tourner la roue du Dharma. 

Au-dessus de la tête de Maitreya se trouve une ombrelle, un des huit symboles auspicieux. Celle-ci indique que Maitreya a la capacité d'accorder la protection contre des influences mauvaises. 

Maitreya est souvent représenté dans une posture connue sous le nom de bhadrasana, qui est tout à fait unique dans l'iconographie Bouddhiste. Il semble être assis, à la façon Occidentale, sur une chaise. Ceci symbolise le fait que Maitreya se prépare déjà à descendre dans le monde. Dans cette posture spécifique il porte souvent une main à sa joue, avec trois doigts étendus, symbolisant les Trois Joyaux. Il regarde en bas, vers le monde où un jour il entrera pour éclairer son obscurité par la redécouverte du Dharma. 

La figure de Maitreya peut également avoir une aura brillante pour suggérer qu'à travers Maitreya l' Amour-Tendresse fait briller la lumière de l'espoir pour l'avenir. 

3 mars 2008

LES QUATRE NOBLES VERITES

Le Bouddha

Bouddha signifie Éveillé. Le Bouddha Sakyamouni est un personnage historique, ayant vécu au Vème siècle avant l'ère chrétienne. Prince héritier d'un petit royaume indien, marié, père d'un enfant, il se détourne de cette vie mondaine pour devenir moine errant. Après une pratique méditative intense, il atteint l'Éveil et décide de se consacrer à l'enseignement de la vérité libératrice qu'il a découverte, ce qu'il fait jusqu'à sa mort, à 84 ans. Son enseignement a été transmis jusqu'à nos jours, par des lignées de disciples qui en ont réalisé le sens.

L'enseignement du Bouddha: le Dharma

Son enseignement

Compassion et sagesse, sagesse et compassion, voici le leitmotiv qui revient dans tous les écrits bouddhiques Telle est la véritable dimension de la voie spirituelle que transmit le Bouddha, il y a vingt cinq siècles.
Son message est condensé dans les "Quatre Nobles Vérités".

1 - la vérité de la souffrance: L'existence en ce monde est marquée par une profonde insatisfaction, par la souffrance physique et morale, par la peur des circonstances indésirables, par l'incapacité à obtenir le bonheur durable auquel on aspire. C'est le constat de la condition qui touche, peu ou prou, chaque être humain.

2 - la vérité de l'origine de la souffrance: Cette insatisfaction fondamentale est nourrie par une vision tronquée que l'on a de soi-même et du monde ; les attachements que l'on crée pour ce qui est changeant par nature ; la lutte agressive que l'on mène contre ce qui nous dérange ; l'importance démesurée que l'on accorde à soi-même ; la jalousie, l'envie, . Toutes ces attitudes nous retiennent dans une situation douloureuse, apparemment sans issue.

3 - la vérité de la cessation de la souffrance: Mais il existe une possibilité de dissiper ces souffrances, d'en détruire les causes et de s'en libérer. Surgit alors un état de lucidité, de paix et de plénitude parfaites - et non pas le néant comme on le croit parfois en Occident. Cette nature libre de toute souffrance est présente en chacun, homme ou femme. Il est dit qu'ils possèdent, à l'égal de tous les êtres, la "nature de Bouddha".

4 - la vérité du chemin de la cessation de la souffrance: c'est la voie du milieu, à l'écart de tous les comportements extrêmes qui permet de trouver la liberté intérieure. Elle comporte un très large éventail de conseils et de pratiques qui s'inscrivent tous dans la triade fondamentale de l'éthique, de la méditation et de la sagesse.

Dans cette voie, l'individu est constamment renvoyé à sa propre responsabilité, à partir de la connaissance des principes enseignés par le Bouddha. L'éthique est étrangère à des notions d'interdits ou de commandements et elle doit être considérée à la lumière de la sagesse qui accompagne le développement spirituel.

A cette conduite éthique s'ajoutent les pratiques de méditation, le coeur de la tradition bouddhique. Celles-ci visent à transformer l'homme en éclairant et pacifiant son esprit, en éliminant peu à peu ses tendances négatives. Ceci amène un équilibre et un bonheur subtil, qui atténuent tout naturellement la convoitise, la haine et l'égoïsme et développent la sagesse lucide etla compassion.

Les pratiques méditatives - c'est à dire l'entraînement systématique physique, mental et spirituel - constituent certainement un apport précieux et original à l'Occident, même non-bouddhique.

Ce système de pensée est libre de dogmatisme, les enseignements étant comparés, selon une métaphore bien connue, à une barque permettant de passer d'une rive à l'autre, de la confusion à la lucidité transcendante. Ceci donne au bouddhisme une dimension d'ouverture et de tolérance, et contribue à développer une attitude respectueuse à l'égard des autres traditions religieuses.


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